G. FAURÉ
Gabriel Fauré, né à Pamiers le 12 mai
1845, et mort à Paris le 4 novembre 1924, est un pianiste,
organiste et compositeur français.
Élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre à l’École
Niedermeyer de Paris, il est d'abord maître de chapelle
de l'église de la Madeleine à Paris. Il en assure
plus tard les fonctions d'organiste, titulaire du grand orgue.
Il est ensuite nommé professeur de composition au Conservatoire
de Paris, puis directeur de l’établissement de
1905 à 1920.
Il est l’un des plus grands musiciens
français
de la fin du XIXe et du début du XXe siècle...
[suite...]
Les œuvres de Fauré se
distinguent par la finesse de leur mélodie ainsi que
par l’équilibre de leur composition. Le langage
harmonique de Gabriel Fauré reste de nos jours étudié dans
les conservatoires. C’est un style d’écriture à part
entière, présentant de nombreuses idées
originales. Si Gabriel Fauré est reconnu pour son génie
harmonique (Henri Challan lui consacre même plusieurs
exercices dans ses célèbres 380 basses et chants
donnés), il est en outre considéré comme
le maitre de la mélodie française.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Faur%C3%A9
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L.V BEETHOVEN
Dernier grand représentant
du classicisme viennois (après Gluck, Haydn et Mozart),
Beethoven a préparé l’évolution
vers le romantisme en musique et influencé la musique
occidentale pendant une grande partie du XIXe siècle.
Inclassable (« Vous me faites l’impression d’un
homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » lui
dit Haydn vers 17932), son art s’est exprimé à travers
différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique
soit la principale source de sa popularité, il a eu
un impact également considérable dans l’écriture
pianistique et dans la musique de chambre.
Surmontant à force de volonté les épreuves
d’une vie marquée par la surdité qui le
frappe à 27 ans, célébrant dans sa musique
le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand
le destin lui prescrivait l’isolement et la misère,
il est récompensé par cette affirmation de Romain
Rolland : « Il est bien davantage que le premier des
musiciens. Il est la force la plus héroïque de
l’art moderne3 ». Expression d’une inaltérable
foi en l’homme et d’un optimisme volontaire, affirmant
la création musicale comme action d’un artiste
libre et indépendant, l’œuvre de Beethoven
a fait de lui une des figures les plus marquantes de
l’histoire
de la musique.[Suite
...]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_van_Beethoven
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Le
REQUIEM
de
Gabriel Fauré
Bien que, selon les mots mêmes de Fauré, la composition
de son Requiem ne réponde à aucune intention
particulière, on peut toutefois remarquer que celle-ci
débute en 1885, peu après la mort de son père,
et ne se termine, 3 années plus tard, que la veille
du nouvel an 1888, peu après la mort de sa mère.
La première audition du Requiem eut lieu le 14 janvier
de cette même année,
Il faut toutefois noter que ce musicien d’église,
organiste à la Madeleine à Paris, n’était
pas croyant. Pourtant, Marc Honegger fait remarquer que le
sentiment religieux de Fauré est plus présent
qu'on ne le pense habituellement : « Ses dernières
compositions introduisent dans la musique une expression recueillie,
mystérieuse, qui confine au sentiment religieux et témoigne
d'une haute philosophie de la vie ».
Fauré déclara plus tard à propos de ce
Requiem : « Mon Requiem, on a dit qu’il n’exprimait
pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé une
berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la
mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration
au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un
passage douloureux ». A l’écoute, l’atmosphère
générale du Requiem donne une impression de douceur,
d’émerveillement, d’espérance et
d’humilité, tempérée par certains
passages forte
où l’on ressent la frayeur, la douleur, le doute,
mais où on reçoit également la lumière.
Du point de vue de la composition
musicale, « la simplicité et
la « modestie » de cette œuvre célèbre
ont marqué le renouveau de la musique religieuse en
France.
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MESSE en UT MAJEUR, opus 86,
de Ludwig
van Beethoven
Beethoven est devenu le compositeur emblématique de
l’Europe depuis que fut adopté l’hymne
européen sur un thème emprunté à sa
9ème symphonie. De ce compositeur fécond, chacun
connaît au moins une ou plusieurs œuvres parmi
les plus célèbres que sont les 9 symphonies,
les 5 concertos pour piano, le concerto pour violon, l’opéra « Fidelio »,
les sonates pour piano et autres quatuors.
La Messe en ut majeur (opus 86) fut publiée en 1807.
Elle avait été commandée à Beethoven
par le prince Esterhazzy. La première exécution,
en septembre de la même année, à la résidence
du Prince, fut l’occasion d’une brouille avec
celui-ci. La réflexion du prince « Mais, cher
Beethoven, qu’avez-vous donc fait là ? »,
fut ponctuée par le rire de son Kappelmeister Hummel,
Croyant que c’était à ses dépens,
Beethoven s’en alla ! Pourtant, celui-ci dira lui-même
en 1808 à son éditeur : « Je crois que
j’ai traité le texte comme il n’a pas
souvent été traité ». Le critique
Hoffmann (1820) qui a consacré un long article à la
Messe en Ut, trouvait ainsi que cette œuvre géniale
n’était pas une messe car elle n’était
pas conforme au « sévère style d’église ».
Toujours est-il que neuf années plus tard, pour composer
sa seconde messe, la Missa Solemnis en ré, Beethoven
retrouva les mêmes élans et repris avec succès
des procédés utilisés dans sa messe
en Ut.
Kyrie eleison, Christe eleison : Chœur et quatuor de
solistes
Gloria in excelsis Deo : Chœur et quatuor de solistes:
Credo in unum Deum : Chœur et quatuor de solistes
Sanctus dominus Deus Sabaothh
! Pleni sunt coeli et terra gloria tua: Chœur
Benedictus qui venit in nomine
domini, Hosanna in excelsis : Quatuor de solistes et chœur
Agnus Dei qui tollis peccata
mundi : Chœur et quatuor
de solistes
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