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MARC EYCHENNE - Le compositeur

 

biographie.

Biographie

Marc Eychenne est né en 1933 à Alger où il a effectué au Conservatoire, ses études musicales de solfège, de violon et de musique de chambre, couronnées en 1954 par le grand prix d'honneur de violon de la ville d'Alger.

Après s'être produit en récital avec piano et en concert, il devient en 1963 soliste de musique de chambre à l'O.R.T.F., participant dès lors à de nombreuses émissions radiophoniques, y compris à l'étranger.

Inauguré à l'âge de douze ans par un premier Andante expressivo pour violon et piano , son goût pour l'écriture prend peu à peu le pas sur le jeu violonistique, au fil d'une production comprenant désormais, pour la musique de chambre : des Sonates pour violon, pour saxophone, pour clarinette et pour mandoline ; un Trio pour piano, violon et violoncelle  ; une Petite Suite pour hautbois, saxo soprano et cinq cors ; une Cantilène et danse pour saxo, violon et piano ; des Nuances et Rythmes pour hautbois, saxo, clarinette et basson ; une Valse romantique pour violon, alto, violoncelle et piano ; et un Sextuor pour saxo, flûte, hautbois, clarinette, basson et cor.

Dans le domaine symphonique, Marc Eychenne a composé une Ballade pour violon et orchestre  ; un Concerto pour saxo et orchestre  ; un Concertino pour piano et orchestre  ; un Rondo andalou pour violon et orchestre, ainsi qu'une Sérénade pour cordes . Ses œuvres de musique vocale comptent des Mélodies, un Bestiaire, une Messe et son Requiem .

Le REQUIEM : Créé en 1989 par la chorale Marc-Antoine Charpentier, cet ouvrage a été donné au Festival de la Chaise-Dieu en 19 , et son enregistrement a été Nominé aux Victoires de la Musique, en 1990 .

Marc Eychenne est également l'auteur de plusieurs pages de musique pour les enfants, dont la Légende du papillon ; le Grenier ; Un bestiaire ; et le Temps d'une révolution.

Le « Salve Regina » a été composé, à l'incitation de la Chorale Marc-Antoine Charpentier, qui a la joie et la grande responsabilité de participer à sa création.


requiem

Le REQUIEM de Marc EYCHENNE -

( l'enregistrement en 1989 : Voir la page .)

 

Écouter un extrait sonore du REQUIEM

 

de l' Introiti

du Kyrie

de l' Offertoire

du Sanctus

du Pie Jesu

du Libera me

de l'Agnus Dei

 

Le CD du REQUIEM Marc EYCHENNE est disponible à la vente

 

 

Cliquez sur l'image pour agrandir

pour se le procurer, écrire

AMAC - 42, Avenue de Meaux -

77000 MELUN

en joignant un chèque de 22,50 (frais de port compris) à l'ordre de A.M.A.C.

ou en faisant la demande par Internet à

Jean Martin

 

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Soliste : Jacqueline MAYEUR - portrait


Salve Regina

Le « Salve Regina »de Marc EYCHENNE - Créé en 2003


stabat mater

Le STABAT MATER de Marc EYCHENNE - créé en 2008

« Stabat Mater »

de Marc Eychenne

pour solistes, chœur et orchestre

Solistes : Armelle DEBOS, soprano - Jacqueline MAYEUR, mezzo-soprano

CHORALE MARC-ANTOINE CHARPENTIER

Chef de Chœur : Jean MARTIN

ORCHESTRE « SINFONIETTA de PARIS »

Direction : Dominique FANAL

 


Écouter un extrait sonore du STABAT MATER

 

"Stabat Mater dolorosa...

"O quam tristis...

"Quis est homo...

"Eia Mater, fons amoris...

"Sancta Mater istud agas...

"Juxta crucem tecum stare?...

"Fac me plagis vulnerari...

"Flammis ne urat succensus...

"Quando corpus morietur...

 

Soliste : Jacqueline MAYEUR - portrait

Soliste : Armelle DEBOS - portrait


Stabat Mater : Le Texte en latin et sa traduction

"Stabat Mater dolorosa...( fichier .pdf)

LU DANS LA PRESSE : J.L. BELGRAND

 


 

Autour du REQUIEM : CRITIQUES

 

 

AUTOUR D'UNE OEUVRE NOUVELLE

par Jean- Louis Belgrand

« Il y a encore beaucoup à dire en do majeur », admettait Schönberg avant sa mort.

Les preuves ne courent pas tellement les portées. Une magnifique, pourtant, vient de nous être donnée, avec la deuxième audition mondiale du Requiem de Marc Eychenne, en l'église Saint Aspais à Melun.

J'avais un instant fait la moue, lors d'une audition partielle enregistrée. Du Schumann ?... Du Richard Strauss ?... Comment échapper aux pièges, dans la Tour de Babel actuelle, aux vains jeux des rapprochements, aux stérilités de chapelles, aux subjectivités de technicien et de confrère, plaçant l'étalon à son propre niveau, avec ce qu'il faut de condescendance pour plus passéiste ou d'hostilité pour plus aventuriste qu'on ne se veut soi-même...

Mais voilà le miracle, à peine l'œuvre commencée. Cette gravité, cette noblesse. cette richesse, et puis, cette émotion qui empoigne, qui prend à la gorge, qui monte aux yeux... Cette solidité sonore, cette puissance dans la simplicité, cette sincérité, cette « joie » spirituelle...

La technique ?... Mais de quoi parlez vous, qui soit encore de saison ? Dix secondes de musique. et qui peut penser à quoi que ce soit d'autre que la musique ? Le problème de la technique, il n'est pas résolu, il est effacé - grand merci à l'auteur de nous l'avoir fait oublier une heure ! - tant il est vrai qu'il n'y a plus de problème de cette sorte quand on a quelque chose à dire, prouvant en marchant le mouvement que la musique n'aurait jamais dû tant oublier, celui du cœur - osons le dire, de l'émotion...

Qu'on ne me lise pas ici en ennemi de l'expérience, de la découverte, - de l'« avant-garde » si l'on veut, - bien qu'en art l'« avant » ne soit pas toujours là où on le croit, camouflé d'impasses à la mode... Le véritable avant, c'est là où il y a de la richesse à exploiter. Tant mieux qu'il y en ait de diverses, et tant mieux qu'il y ait des amateurs pour chacune, heureux ceux qui les digèrent toutes, à eux le royaume des cieux artistiques est ouvert sans limite.

Du moins, cette part ci du Royaume accueillit elle les auditeurs en même temps que moi, comme visiblement. les exécutants eux-mêmes... Car, si le masque des professionnels peut bien des fois recouvrir l'indifférence ou la résignation du devoir à accomplir, le visage des exécuteurs amateurs est un meilleur miroir de leur foi ; leur participation même en était le garant. L'essentiel qui distingue l'amateur du professionnel ce n'est pas certes, la qualité : ceux-ci le prouvaient. C'est la foi. Le goût, l'envie, la joie de chanter ou de jouer. Encore plus si c'est de créer : bénis ceux qui leur en donnent l'occasion.

Le compositeur était avec eux, comme caché derrière son violon, dont il est vrai plusieurs soli avaient flatté l'importance... Au salut final, entre le chef ( 2 ) et la cantatrice( 3 ), il était là, simple artisan parmi d'autres... Il n'avait, me suis je laissé dire, jamais encore jugé bon de s'inscrire à la Société des Auteurs...

Vous avez encore le droit d'être simple, me risquai je à lui dire ; mais plus celui d'être modeste. En convenait il, lui qui s'excusait volontiers de son écriture traditionnelle ?...

Traditionnelle…C'est vrai. Marc Eychenne n'a pas fait de révolution. Il a, certainement, fait mieux : une œuvre.

1) Chorale Marc-Antoine Charpentier, de Melun. Chef de choeur : Jean Martin (créateur de l'oeuvre).

2) Daniel Stirn.

3) Gisèle Ory, de l'Opéra de Paris.

 

Trio


Danse - Marc EYCHENNE


 

Concert en trio
Violon : Antoinette LECAMPION
Saxophone : Bruno TOTARO
Piano : Marie-Hélène TOTARO


 

MUSIQUE CONTEMPORAINE

Comment écrire un Requiem en 1981 ?

par Claude BROUSSY

Le samedi 24 octobre 1981 était créé à la cathédrale de Gisors le Requiem de Marc Eychenne. Cent quatre vingt musiciens sous la direction de Daniel Stirn près de mille auditeurs dans la cathédrale pleine, un « magistral triomphe ». L'œuvre sera encore jouée à Melun et Longjumeau.

J'ai découvert récemment cette œuvre par un enregistrement sur cassette du concert de Gisors. Elle m'a immédiatement séduit et en même temps laissé perplexe.

« Connaissance des Hommes », m'a suggéré d'écrire un article sur ce Requiem. J'ai accepté sans me rendre compte de la difficulté. Comment en effet faire participer le lecteur à la problématique d'une œuvre musicale qu'il n'a jamais entendue ? Il est vrai que la question posée par, cette œuvre la dépasse : Quel style peut adopter un compositeur contemporain qui a quelque chose à exprimer, un compositeur pour lequel la musique tonale est à la fois nécessaire et suffisante ? Ne va-t-on pas le taxer de néoclassicisme, de passéisme ou mémé de plagiat ?

JI faut bien commencer par ce Requiem et son compositeur. Marc Eychenne est né en 19M à Alger, A 5 ans, il fait ses premières gammes sur le violon. A 18 ans, il obtient le Grand Prix d'Honneur de la ville d'Alger, donne des récitais dans le sud de la France. Mais il a déjà opté pour l'enseignement, « pour la sécurité ». Professeur de musique de l'enseignement secondaire, il arrive à Gisors en 1962 où il mène toujours une vie paisible . Il a commencé à composer à 12 ans, mais sa production est modeste en quantité. Un trio pour violon. violoncelle et piano a été enregistré, ainsi que des œuvres pour saxophone. Une musique pour le bicentenaire de Napoléon a été jouée à Ajaccio en 1969 En 1976, il écrit un concertino pour piano et orchestre. Et, en 1980, des amis le mettent au défi d'écrire un requiem. Un an après, l'œuvre est créée. C'est à peu près tout pour l'aspect biographique. Ajoutons que Marc Eychenne a été élevé laïque, il n'est pas croyant. Mais le requiem ?... " Je me suis mis dans la situation de quelqu'un qui croit. C'était une période de ma vie où j'ai été confronté à la mort... ». L'homme est pudique ; manifestement il n'étale pas ses sentiments. Sauf dans sa musique. Car il est temps de décrire l'œuvre. .

Marc Eychenne n'a pas mis en musique tout le texte latin de la messe des morts. Il a fait un choix. il a même modifié l'ordre des textes. Elle est écrite pour contralto, chœur et orchestre.

L'œuvre débute par l'introït " Requiem aeternam dona eis ». C'est un mouvement lent où les basses de l'orchestre, basson, violoncelle, timbales, piano utilisé en percussion grave, entrainent dans un mouvement descendant les voix d'hommes. Au dessus, vont venir de longues tenues de sopranos. Mi bémol mineur, l'œuvre débute par ce portail tonal, recueilli, puissant.

Le tableau change avec le Kyrie dont la véhémence surprend. Accompagnés par le piano, toujours utilisé en percussion grave, les ténors lancent un « kyrie »articulé en trois syllabes longues sur la même note, suivi d'un «eleison» descendant chromatique. Les entrées se succèdent, le cri est de plus en plus rageur. le « Christe eleison », chanté par la soliste (contralto), accompagnée de la clarinette, est lui très calme. Puis le Kyrie reprend.

Curieusement le compositeur renonce à utiliser le texte du Dies irae dont Berlioz tira les effets si célèbres. Il passe directement à l'offertoire, « Domine Jesu Christe ». Le chœur recueilli prononce chaque phrase a capella ponctuée par une réponse de l'orchestre. La soliste chante le « Hostias et preces tibi ». Le climat se tend, quelques dissonances apparaissent sur la fin : « Seigneur, qu'ils passent de la mort à la vie », mais le chœur reprend dans le même climat de recueillement le « Domine Jesu Christe ».

Nouveau changement de style pour le Sanctus. Des percussions claires font penser à Carl Orff. L'hymne est d'un seul tenant, le « benedictus » restant dans le même style tempétueux. Il y a comme dans le Kyrie un souffle de révolte qui conduit Marc Eychenne à utiliser un langage plus dissonant, plus chromatique, plus rythmique aussi, mais toujours dans une ambiance tonale.

Ce Sanctus est suivi par une pièce écrite sur deux vers de la fin de la séquence qui précède normalement J'offertoire : « Pie Jesu Domine, dona eis requiem ». Sur cette simple phrase, Eychenne écrit une longue élégie pour la contralto avec à nouveau accompagnement de clarinette, qu'éclairent des percussions claires (piano et xylophone) La mélodie est belle, émouvante, et si le Dona eis fait monter un instant la tension, le calme qui revient n'en est que plus suppliant et confiant à la fois. Ici. le climat fait penser quelque peu au Requiem de Fauré. (Ces références ne sont données que pour que le lecteur privé de l'audition de l'œuvre, puisse se faire une idée).

L'orchestre va se déchaîner dans le « Libera me » très dramatique. Le texte qui évoque le jugement dernier permet au compositeur de témoigner de sa science de L'orchestration « Délivrez-moi, Seigneur, de la mort éternelle ! » Cette phrase est déclamée par la voix grave, dramatique de la contralto, ponctuée d'accords brutaux de l'orchestre et des timbales. Puis vient l'évocation de « ces jours horribles quand la terre et les cieux trembleront... » Il est impossible de décrire avec des mots la véhémence de ce passage, où retentit à deux reprises la mélodie du « dies irae » se superposant au discours de l'orchestre. Une fugue précède le retour de la déclamation « libera me » comme au début.

Quelques instruments graves accompagnent, et c'est aussi dans l'extrême grave de sa voix que la soliste articule parlando « libera me... libera ... me ». Marc Eychenne n'a pas voulu terminer sur ce morceau désespéré. A nouveau, il bouscule l'ordre liturgique, faisant suivre le Libera me par l'Agnus Dei auquel s'enchaîne le Lux aeterna. L'Agnus Dei est une longue mélodie donnée à la soliste, repentante, merveilleuse d'innocence, de simplicité, bien sûr parfaitement tonale. Le chœur la reprend a capella puis l'orchestre, qui s'élève jusqu'à un ultime fortissimo pour le « Dona eis requiem sempiternam » ; le calme revient, un violon solo apparaît dans le grave, monte un arpège, et va accompagner chœurs et soliste recueillis sur les dernières paroles de ce requiem.

Evidemment, c'est une œuvre « néoclassique », tout à fait dans la lignée de Poulenc. Réécoutez le Stabat Mater de Poulenc et vous aurez une idée de ce Requiem. Signalons au passage que Poulenc avait songé écrire un Requiem et que trouvant le texte « trop pompeux », il avait préféré le Stabat. Notons aussi la parenté de conception : une soliste (soprano), chœurs et orchestre.

Revenons au Requiem. Il a enthousiasmé les auditeurs lors des trois exécutions de 1981. La chorale Marc-Antoine Charpentier qui l'interpréta en garde un magnifique souvenir. Il n'y a pas de doute que par la variété des sentiments exprimés, les effets saisissants obtenus, elle est très gratifiante pour les interprètes. Le chef d'orchestre Daniel Stirn s'en fait l'ardent prosélyte et espère qu'elle sera donnée à Paris cette année.

Pourtant l'œuvre surprend, je l'ai dit. D'abord sur le fond. Certains hymnes sont traités dans un grand recueillement, d'autres éclatent de véhémence. Le requiem de Berlioz aussi, mais ici, l'impression qui domine est celle de la colère, colère d'un compositeur athée mais qui voudrait pouvoir croire ? Marc Eychenne : « J'ai souvent joué dans les églises, mais ce que je voyais de la tribune me décevait. Cela m'arrête. Mais j'aimerais bien... » Est-ce une envie de croire, une jalousie vis-à-vis de ceux qui croient, qui conduit le compositeur à ces accès rageurs ? Mais il se reprend. Au lieu de terminer sur le Libera me exacerbé, il le fait suivre de l'Agnus dei calme et confiant.

Ce Requiem surprend aussi par le style.

Il utilise tout le vocabulaire musical du XIXè siècle, auquel s'ajou­tent par moment des couleurs, des rythmes et des harmonies propres au XXè Ce n'est pas sans donner à plusieurs reprises l'impression d'entendre des réminiscences. Cela pourrait être irritant et ne l'est pas parce que la sincérité est évidente. A aucun moment l'effet n'est surajouté, gratuit. La réminiscence existe sans doute, mais elle est « en place » et l'œuvre qu'elle évoquerait disparaît derrière le nouvel usage de la forme. Un exemple en est l'utilisation du violon solo dans l'Agnus Dei. Bien sûr que l'on entend l'admirable Benedictus de la Missa Solemnis de Beethoven. Mais la mélodie n'est pas la même, et puis, comment en vouloir à Marc Eychenne, car cet Agnus Dei est émouvant.

Après l'avoir entendu, on ne peut plus le concevoir sans ce solo de violon. Parce que Beethoven a utilisé cette orchestration, serait il interdit à tout jamais de l'utiliser de la même façon dans un contexte proche ? Est ce que telle ou telle couleur d'accord est interdite parce qu'elle se trouve dans Verdi ?

Est ce que l'on ne peut plus écrire de musique tonale parce que tous les effets que l'on pouvait en tirer ont été utilisés ? Est ce pour cette seule raison, pour ainsi dire par désespoir, que les contemporains s'évertuent à faire autre chose qui malheureusement n'est pas de la musique pour nos oreilles ? Pourtant leurs œuvres sont jouées, même si rien en nous n'est touché par ces échafaudages soit mathématiques, soit aléatoires. Marc Eychenne, lui, qui mène sa vie de professeur tranquille dans le Vexin normand, ne verra peut-être jamais sa grande œuvre diffusée. Que vaut il mieux, suivre la mode ou suivre son cœur ? Ecrire pour plaire à un snobisme assoiffé de « nouveautés », ou laisser aller sa plume en utilisant des moyens conventionnels certes, mais combien éloquents ?

Ce Requiem est un essai pathétique. Pathétique parce que c'est la tentative d'un incroyant de croire et parce que c'est la tentative d'un musicien d'écrire ce qu'il entendait en lui dans un siècle où c'est interdit.

Claude BROUSSY

 

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AMAC - Association Marc Antoine Charpentier - Siège social : 42, Av. de Meaux - 77000 Melun

Directeur de la Publication : Jean MARTIN